Siégeant en matière répressive au premier degré, le tribunal de grande instance de Kisangani (Province Orientale) a traité, mardi 15 octobre, trente dossiers sur les deux cents relatifs aux détenus ayant passé plusieurs mois voire des années dans la prison centrale sans jugement.
Appuyées par la section «Appui à la justice» de la Monusco, ces audiences spéciales se tiennent à la prison centrale de Kisangani située dans la commune Makiso.
Parmi ces dossiers figurent ceux des prisonniers arrêtés depuis 2005 et poursuivis pour meurtre, tentative de viol, vol qualifié, participation criminelle, association des malfaiteurs et extorsion.