RDC : les médecins des hôpitaux publics radicalisent la grève

Prélèvements des échantillons dans un laboratoire médical. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Dans un point de presse tenu ce vendredi 13 avril à Kinshasa, le Syndicat national des médecins (Synamed) a décidé de radicalise le mouvement de grève entamé depuis le 2 avril dernier en décrétant l’étape « hôpitaux sans médecins ».

Les médecins réclament du gouvernement central entre autres la réalisation des promesses faites en 2011 par l’ancien Premier ministre Adolphe Muzito au sujet du recrutement des mille jeunes médecins dans les structures hospitalières, le versement d’un salaire minimum de 1000 dollars américains à dater de janvier 2012, l’équivalence des grades, la mécanisation des médecins, la mise en œuvre du statut spécial des médecins ainsi que l’exonération des taxes sur l’achat de leurs véhicules.

Tout ceci vise l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail.

Rappelons que 3 patients ont trouvé la mort à Mbuji-Mayi au Kasaï Oriental la semaine passée suite au service minimum observé par les médecins depuis le déclenchement de ce mouvement.

- Que pensez-vous de la grève des médecins ?

 

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Le lundi 16 avril, l’émission Parole aux auditeurs sera consacrée à la lutte contre l’insécurité au Nord et Sud Kivu. Lors de son récent séjour dans cette partie de la RDC, le chef de l’Etat a annoncé que les opérations militaires dans ces deux provinces où sévissent encore différents groupes armés seront conduites par les commandements uniques de la 8è région militaire pour le Nord-Kivu et de la 10è région militaire pour le Sud Kivu.

- Que proposez-vous pour accompagner les mesures prises par le chef de l’Etat dans la lutte contre l’insécurité dans ces provinces ?