Le Mouvement du 23 mars (M23) ne conditionne plus la poursuite du dialogue avec le gouvernement par la signature d’un cessez-le-feu.
Son secrétaire exécutif et chef de la délégation du mouvement à Kampala, François Ruchogoza a déclaré, mardi 8 janvier au cours d’une conférence de presse que cette décision a été prise pour «respecter de manière unilatérale la déclaration des chefs d’Etat et de Gouvernement des pays membres de la CIRGL (Conférence internationale sur la région des Grands Lacs) ».
Mais, les rebelles sollicitent, à travers la médiation ougandaise, l’intervention du Mécanisme conjoint de vérification de la CIRGL pour vérifier les allégations faisant état, selon François Ruchogoza, « des préparatifs de la guerre par le Gouvernement de Kinshasa ».
Pendant ce temps, l’Union Africaine vient d’adopter à Addis-Abeba le déploiement d’une force internationale neutre de 4000 hommes à la frontière entre la RDC et le Rwanda.
- Quelle analyse faire de cette situation ?
Invités:
- François Nzekuye, Député national de la majorité présidentielle et cadre du parti politique Pprd.
- Me Juvénal Munubo, Député national de l’opposition et cadre du parti politique Unc.
- Professeur Philippe Biyoya, Politologue et professeur des relations internationales dans plusieurs universités de Kinshasa.
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