Les activités économiques ont repris jeudi 24 octobre après-midi à Lubumbashi, après la paralysie observée dans la matinée. Quelques stations-services sont de nouveau opérationnelles. Cette reprise fait suite au communiqué de Fédération des entreprises du Congo (Fec)/Katanga, lu en début d’après-midi par son vice-président, appelant tous ses membres à reprendre normalement leurs activités. Par la même occasion, la Fec/Katanga a annoncé la réouverture des établissements commerciaux et des entreprises minières scellées la semaine dernière par une commission venue de Kinshasa.
Les stations-services de Lubumbashi ont été les premières à rouvrir leurs portes. Ce qui n’est pas du goût des revendeurs qui avaient déjà revu à la hausse le prix du litre, allant de 800 à 950 voire 1 000 francs congolais (1.08 USD).
Pour la Fec/Katanga, l’évolution positive du dossier fait suite à la décision du Procureur général de la République qui a ordonné la réouverture de tous les magasins et entreprises minières scellés la semaine dernière.
Au centre-ville, tous les magasins qui étaient fermés dans l’avant-midi, n’ont pas rouvert leurs portes. Plusieurs sources locales expliquent cette situation par le fait que la levée de la mesure est intervenue l’après-midi. En outre, il pleuvait abondamment sur la ville.
Cette reprise des activités est saluée par la population lushoise.
Toutes les activités étaient paralysées jeudi dans la matinée sur demande de la Fec/Katanga, qui protestait ainsi contre la mesure du Parquet général de la République de sceller certains entreprises minières et établissement commerciaux du Katanga.
Il reprochait à ces entreprises notamment la fraude douanière, la fraude fiscale et la corruption.
Cette grève a provoqué la hausse des prix de certains produits alimentaires au grand marché de Lubumbashi, où les activités étaient paralysées.
A Kasumbalesa, à 90 km de Lubumbashi, les déclarants en douane et les stations-services ont aussi observé ce mouvement de grève. A Likasi, à 120 km de la capitale provinciale du Katanga, les grands magasins, détenus par les expatriés ainsi que les banques, n’ont pas non plus ouvert leurs portes.
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