Les entreprises Sotexki, Gécamines, Minocongo, QuoVadis, PLZ et Brikin et quelque 200 autres industries vitales, en péril depuis des années, pourront bénéficier d’un appui du gouvernement congolais pour leur redressement. La loi soutenant leur sauvetage a été examiné et approuvé lundi 22 octobre à l’Assemblée nationale. Bien que saluant cette initiative gouvernementale, certains députés nationaux s’inquiètent de sa faisabilité.
Pour le député Juvénal Monobo, face à l’importance de cette initiative, il faut un plan clair de cette restructuration.
«Ce plan doit non seulement insérer le nombre d’entreprises qu’il faut réhabiliter, définir le coût et le temps nécessaire à cette réhabilitation, mais aussi le gain pour l’Etat, le nombre d’emplois directs et indirects qui seront créés», a-t-il expliqué.
Ce ne serait pas intéressant qu’on assiste à un phénomène comme pour la révisitation des contrats miniers, un travail qui a pris beaucoup de temps, a-t-il fait remarquer.
Deux cents vingt entreprises ont été sélectionnées pour faire partie de ce programme de sauvetage.
Au cours de la même plénière au Parlement, l’Assemblée nationale a approuvé le rapport de la commission Economique et financière sur la loi portant régime des zones économiques spéciales en RDC.
Ces zones sont des espaces géographiquement délimités en RDC où des lois économiques plus flexibles seront appliquées afin d’attirer les investisseurs.
Les entreprises œuvrant dans le secteur agroindustriel y seront prioritaires.
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