La Générale des carrières et des mines (Gecamines) initie un audit financier de ses joint-ventures pour se rendre compte de difficultés de ses partenaires et s’assurer que ses droits en tant qu’actionnaire minoritaire sont respectés.
Depuis l’an 2000, la Gecamines avec ses partenaires ont créé une trentaine d’entreprises (joint-ventures) minières qui exploitent.
Neuf d’entre elles produisent déjà, neuf autres sont dans le processus de construction des installations et des usines. Les autres finalisent les études de faisabilité.
Les responsables de la Gecamines affirment que la plupart de ses joint-ventures sont en retard dans leurs programmes d’exploitation en assurant que les retombées financières des contrats de partenariat ne se font pas encore sentir.
Les mêmes sources indiquent que plusieurs partenaires qui ont commencé la production déclarent des faillites. D’autres annoncent des pertes et connaissent beaucoup de difficultés.
L’audit se focalisera sur:
- les investissements annoncés par les partenaires de la Gecamines
- les coûts des investissements
- la production
A travers cet audit, la Gecamines veut notamment savoir si les contrats de commercialisation et les contrats de prestation qu’il a signés avec ses partenaires profitent à ses joint-ventures.
Le Président du conseil d’administration (PCA) de la Gecamines précise que ces contrats ne seront pas revisité.
«Le ministère des Mines a clôturé la revisitation des contrats miniers,» explique-t-il.
La Gecamines compte réduire son passif, évalué à 1 milliard 600 millions de dollars américains, à 400 millions des dollars.
Elle doit de ce fait restructurer son passif qui s’élève à 1 milliard 600 millions des dollars et le réduire à 400 millions des dollars.
L’entreprise compte aussi remonter sa production jusqu’à 120 000 tonnes par an d’ici les cinq prochaines années. En 2010, cette production s’élevait à 19 000 tonnes.
Selon son PCA, la Gecamines espère tirer jusqu’à 300 millions des dollars cet audit financier. Ce fonds devra financer la restauration de l’entreprise et ses investissements.
Au cours de l’audit, la Gecamines demandera à ses partenaires de faire des avances sur les dividendes et de cautionner ses emprunts bancaires sur base de ses participations dans les joint-ventures.
La restructuration et la relance de la gecamines qui doivent s’étendre sur 5 ans sont évaluées à 952 millions des dollars.
Cette restructuration comprend:
- la modernisation
- la création des nouvelles entités de production
- la relance de la prospection de ses nouveaux gisements
Les nouveaux gisements vont permettre à l’entreprise de garantir ses emprunts bancaires.
Avec une pléthore d’agents qui a complètement vieilli et un outil de production vétuste
La Gecamines n’a plus fait des recherches de prospection depuis 20 ans.
Elle a été transformée en société commerciale il y a une année pour trouver des moyens de relancer ses activités.
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