La Cotanga (Nouvelle cotonnière du Tanganyika) recrute depuis deux jours la main d’œuvre pour la relance des activités cotonnières à Kalemie, dans a province du Katanga. Les offres concernent à la fois des ingénieurs agronomes, des moniteurs agricoles ainsi que des cantonniers.
Six territoires du district de Tanganyika sont concernés par la relance de la culture du coton.
Selon Déogratias Simba, ADG de la Cotanga, cette relance commence avec la prochaine saison culturale.
Dans un premier temps, 11 000 hectares de terre cultivable ont été identifiés dans la plaine de Lugumba, à 15 kilomètres de Kalemie, selon ce responsable.
«Nous voulons commencer à préparer la population et à identifier les problèmes qui vont se poser avant de commencer la culture», a laissé entendre l’administrateur délégué général de la Cotanga.
D’après lui, la production attendue est de 450 tonnes de coton par hectare, citant une estimation des agronomes.
Selon la même source, Kalemie a été choisi comme point de départ de ce projet parce que son usine d’égrenage est restée quasi intacte.
Les guerres auxquelles le pays a été confronté les deux dernières décennies n’ont pas permis à cette entreprise cotonnière de fonctionner explique encore Déogratias Symba.
Il précise que ce projet va générer 290 000 emplois pour les paysans.
En dehors de Kalemie, les activités de la Cotanga seront relancées au district de Tanganyika dans les territoires de Nyunzi, Kabalo, Kongolo avec ses deux usines et dans le district du Haut Lomami, dans les territoires de Kabongo, Malemba Nkulu et Manono, précisément à Ankoro.
Quant aux débouchés du coton qui sera produit au Nord-Katanga, en attendant que Filisaf, une entreprise de textile locale, se remette à son tour en fonctionnement après son arrêt en 1991, les responsables de la Cotanga comptent vendre leur production à la Sotexki (Société textile de Kisangani)