La direction de la société minière de Bakwanga (Miba) et les techniciens de cette entreprise se sont réunis lundi 16 août à Mbujimayi au Kasai-Oriental. Le but: dégager les priorités dans le processus de relance des activités de cette entreprise. Ces préparatifs sont consécutifs à l’annonce du ministre du Portefeuille sur un premier décaissement de 10 millions USD sur les 20 millions que le gouvernement a promis à la Miba.
Le plan global initial de relance de la Miba prévoyait la remise en état de l’outil de production avec plus ou moins six millions de dollars.
Six autres millions étaient destinés au fonctionnement avec l’achat des intrants, selon les sources de la direction de la Miba.
2,5 millions devaient être consacrés à la certification des réserves des minerais.
Le reste allait servir à la paie des agents pendant la période de la réhabilitation de l’outil jusqu’à la première production.
Cependant, cette prévision n’est plus effective. Le gouvernement ne dispose que de 10 millions de dollars dans un premier temps.
Une situation qui oblige la Miba à revoir ces priorités.
Pour la direction de la Miba et les techniciens de cette entreprise, la première priorité reste la certification des réserves minières avec 1 million 250 mille dollars.
La réhabilitation de l’outil de production prendra 3,5 millions et plus de 5 millions seront destinés à l’acquisition des engins de production.
De son côté, Christine Tusse, Président administrateur délégué de la Miba explique que la certification des réserves de la Miba par les entreprises géologiques internationales est la priorité nº 1 de cette entreprise.
Car, ajoute-t-elle, de cette certification dépendra l’intérêt de bailleurs de fonds pour voir si l’injection de l’argent pour la relance de la Miba pourrait être profitable.