Le ministre des Finances a déclaré mardi 13 juillet dans un point de presse à Kinshasa que l’allègement de la dette congolaise représentait 125 % des richesses produites par le pays en une année. Cet allègement permettra au gouvernement de financer des projets dans le cadre de la lutte contre la pauvreté.
Selon Auguste Matata Ponyo, les Congolais devront attendre un peu avant de bénéficier concrètement des retombées de cette performance dans le vécu social. Il explique :
« Tous les secteurs qui ont un potentiel de lutte contre la pauvreté élevée, devront en fait les secteurs les plus bénéficiaires des ressources qui seront dégagées. Il s’agit de l’éducation, de la santé, de l’agriculture et développement rural.»
Le ministre a indiqué qu’il était prématuré de calculer de manière précise ce que devraient gagner concrètement les fonctionnaires de l’Etat. Il faudra attendre quelque temps pour en être fixé, a-t-il ajouté.
Le ministre a par ailleurs souligné que l’atteinte du point d’achèvement permettra de dégager des économies budgétaires qui autoriseront une certaine restructuration de la programmation pour rencontrer certaines préoccupations de la vie sociale.
Concernant le payement des 2,9 milliards de dollars restant, Auguste Matata Ponyo a affirmé que des négociations bilatérales étaient en cours avec le club de Paris pour pouvoir obtenir des allègements supplémentaires. Ce qui permettrait de ramener l’allègement de 10,8 milliards à 12 milliards de dollars.