Les diamants sont vendus comme des petits pains aux coins de rues aux alentours de l’hôtel Memling à Kinshasa. Ce marché existe depuis 15 ans et est reconnu par l’autorité publique, précise le président de la corporation des vendeurs à la criée de diamants.
Ce marché se trouve sur l’avenue qui longe les galeries Pacha, exactement derrière le siège central de la Coopération technique belge.
A voir ces diamantaires, on a l’impression qu’il s’agit des réparateurs de montres ou encore des opérateurs de cabine téléphonique.
Assis sur des chaises en plastique, sous des parasoleils, ils ont sur leurs tables avec des loupes, une calculatrice et un appareil de mesure du diamant. C’est sous ces aspects qu’ils font leurs opérations.
Ce sont, en réalité, des courtiers qui jouent les intermédiaires entre les comptoirs de diamants et les grands acheteurs.
Ils achètent ce minerai auprès des creuseurs venus des provinces et, à leur tour, ils le revendent aux comptoirs d’achat.
De petites quantités de diamants et de faible carat font l’objet de commission.
Le coût de ce diamant vendu presqu’à la criée varie entre 50 USD et plus de 2 000 USD, pour le diamant dit: « propre.»