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Les démobilisés qui ont choisi l’élevage comme activité de réinsertion socio-économique sont mécontents. Ils se disent fatigués d’attendre, en vain, les géniteurs que la FAO leur a promis depuis janvier dernier.
Leur mécontentement est si grand que les conditions de vie de ces démobilisés deviennent intenables à Mbandaka. Bienvenu Samunga, un des ex-combattants, explique :
La FAO ne tient pas ses promesses. Après la formation, nos collègues qui ont choisi l’agriculture et la pêche comme activités de réinsertion ont été servis. Nous qui avons choisi l’élevage, la FAO avait promis de nous servir dans deux semaines. Mais les deux semaines se sont écoulées.
Après avoir quitté le service militaire, ces démobilisés expriment maintenant le désir de revoir leurs parents. Car, c’est depuis 4 mois qu’ils continuent à attendre à Mbandaka.
Leurs regards sont maintenant tournés vers la hiérarchie, selon Bienvenu Samunga :
Nous demandons à l’échelon supérieur pourquoi la FAO continue à nous bloquer à Mbandaka.
La FAO appelle au calme et à la patience
Pour sa part, le chef de bureau de la FAO/Equateur, Donat Ngoy, promet de décanter bientôt la situation. Selon lui, son agence devait d’abord justifier l’utilisation des fonds reçus pour la formation des démobilisés.
Les fonds pour l’achat de géniteurs pour les démobilisés qui ont choisi l’élevage, sont déjà débloqués à Kinshasa, affirme-t-il, avant d’ajouter qu’ils seront servis une fois que la situation sécuritaire se stabilise à Mbandaka.
