L’usage du tabac est l’un des facteurs clés qui favorisent l’émergence des maladies non communicables telles que le cancer, les maladies cardio-vasculaires et les maladies pulmonaires. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) l’a révélé vendredi 17 juillet, à la clôture de l’atelier de sensibilisation sur la politique de taxation des produits du tabac en République démocratique du Congo (RDC) et la situation de maladies non transmissibles.
Pendant cinq jours, l’OMS en collaboration avec le ministère de la Santé, du Budget et de Finances, ainsi que les membres de la société civile ont réfléchi pour trouver les moyens susceptibles de diminuer l’usage du tabac.
La RDC ne dispose pas d’un plan d’action multisectoriel pour la lutte contre les maladies non transmissibles, ont-ils indiqué.
Un projet est en cours d’élaboration mais doit encore être finalisé et adopté par le gouvernement.
Le brouillon de la loi antitabac a été développé depuis 2006 et fait face à une forte résistance, en partie à cause de l’ingérence de l’industrie du tabac ; ce brouillon est actuellement au niveau du parlement.
Pour Docteur Steven Shongwe, conseiller régional de l’OMS, il faut renforcer la collaboration entre le ministère des finances et le ministère de la santé sur les mesures fiscales liées au tabac et à l’alcool et à examiner régulièrement et augmenter les taxes sur ces produits.
Il faut, par ailleurs, renforcer la structure multisectorielle pour traiter les maladies non transmissibles et leurs facteurs de risque, a-t-il ajouté.
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