Chaque élément de la Police nationale congolaise doit atteindre un ratio de 30 habitants et vivre les valeurs d’intégrité. Cet objectif a été révélé au cours d’une conférence-débat organisée lundi 13 juillet à Kinshasa autour de la loi organique et la doctrine de police de proximité. Selon les organisateurs, tous les policiers devront s’imprégner des valeurs telles que la prévention, la résolution rapide des problèmes et le respect des droits de l’homme.
Selon le coordonnateur de la cellule de suivi du projet police de proximité, la police de proximité doit observer les fondamentaux de proximité, partenariat, prévention, résolution des problèmes, respect des droits de l’homme et recevabilité.
Quant au policier congolais, il devra porter des valeurs comme l’intégrité, a insisté le colonel Daniel Makakula.
Pour lui, il faut un policier pour 30 habitants, afin d’apporter des réponses rapides à la population.
Le colonel Makakula a également affirmé que la phase expérimentale de ce mode de fonctionnement de la police a porté de bons résultats dans les villes pilotes, notamment à Matadi, Kananga, Bukavu Bunia et la commune de Kinshasa, pour la capitale.
Pour lui, le dialogue entre la police et les habitants des villes précitées s’instaure et cela rassure la population. Mais il faudra encore relever deux défis : étendre à d’autres villes ce concept initié en 2007 et dont la loi était promulguée en 2011 et améliorer les conditions socioprofessionnelles du policier.
Selon le général Elese, secrétaire exécutif du comité de suivi de la reforme de la police, l’implantation progressive de ce programme dans toutes les provinces est prévu dans la loi de programmation des crédits.
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