La situation reste préoccupante dans plusieurs localités du territoire de Lubero au Nord-Kivu. La société civile et les activistes des droits de l’homme indiquent que les FDLR/Foca continuent à commettre des crimes et de graves violations des droits de l’homme contre les populations civiles. Elles redoutent des révoltes au sein de la population.
Les exactions des FDLR sont signalées dans les localités de Miriki, Fatua, Bunama Mashuta, Buleusa, Bukumbirwa, Rusammabu … Ces villages sont situés dans les groupements Bamate, Itala, Bunzoa, Ikobo, à cheval entre les territoires de Lubero et Walikale.
Selon des sources locales, le chef de localité Bunama (chefferie Batangi), Kisangani Kambale, a été décapité vendredi 15 mai et sa tête, emportée par les assaillants. Quatre tombes ont également été découvertes dimanche à Miriki par la population locale et le chef du village.
Dans la même région, des sources signalent qu’une personne a été tabassée et enterrée vivant par ces FDLR\Foca sous le commandement du colonel Kizito.
L’administrateur du territoire, Bokele Joy, reconnaît que la situation est très préoccupante et parle d’une “psychose permanente” qui s’est installée au sein de la population. Il affirme avoir été saisi de certains cas notamment celui du chef Kisangani Kambale, qui a été décapité vendredi.
Bokele Joy demande au Gouvernement de prendre des mesures qui s’imposent pour mettre fin à cette souffrance de la population locale.
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