Centre ville de Kisangani
Des candidats à la députation provinciale accusent l’Hôtel de ville de Kisangani (Province Orientale), d’entraver l’opération de dépôt des candidatures aux Bureaux de réception et traitement des candidatures (BRTC) de la Commission électoral nationale indépendante (Ceni). Ils disent être bloqués au niveau du notaire de cette marie, Georges Kamonyi, qui leur demande des frais exorbitants pour la légalisation des photocopies des titres académiques ou autres.
Le notaire de l’Hôtel de ville de Kisangani, Georges Kamonyi, rejette ces allégations et affirme appliquer les textes réglementaires relatifs aux finances publiques.
Selon des sources concordantes, une vive tension a été observée lundi 27 avril à l’Hôtel de ville de Kisangani, où des candidats refusaient de payer plus de 70 000 francs congolais (76, 67 dollars américains) exigés par le notaire avant la légalisation des photocopies des leurs documents.
«Nous avons toujours payé 10 USD pour certifier nos pièces. Curieusement cette fois on exige plus de 70 000 et ce qui est parmi les paramètres les plus importants qui bloqueraient», a indiqué Cyprien Heri Baraka, député provincial et candidat au prochain scrutin.
«Ce sont des textes légaux qui sont là. Vous venez avec deux exemplaires vous payez 27 900 FC pour le trésor public. Vous avez amené deux actes qui font 20 000 FC. Ca vous fait 47 900 FC. Ajoutez 20 000 FC pour la province, ca vous fait un montant de 67 900 FC… »
Le ministre des Finances de la Province Orientale tient ce mardi une réunion avec des parties concernées pour une bonne interprétation des différents textes en la matière et harmoniser les vues.
Lancées le 15 avril, l’opération de dépôt des candidatures aux élections provinciales va se clôturer le 5 mai prochain sur toute l’étendue du pays.
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