Cent quatre vingt-dix-huit cas de violations des droits de l’homme ont été enregistrés au mois de février dernier contre cent soixante-dix en janvier dernier. Le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme (BCNUDH) qui a publié ce rapport mercredi 15 avril note une hausse des vingt-huit cas. Les provinces les plus touchées restent celles de l’Est de la RDC avec en tête le Nord-Kivu pour 91 violations. La Province Orientale vient en deuxième position avec 54 cas, suivie du Sud-Kivu avec 14 cas.
Ce sont les groupes armés qui sévissent dans cette partie du pays qui sont des auteurs des plus grands nombres de ces violations, soit 65 % du nombre total de violations, précise le BCNUDH.
D’après le porte-parole de la Monusco, Charles Antoinne Bambara, ce rapport devrait servir les autorités du pays pour que les auteurs soient traduits en justice.
« Des informations sur ces tendances sont régulièrement partagées avec les autorités congolaises afin qu’elles prennent des actions nécessaires en vue de traduire en justice les auteurs de violations des droits de l’homme documentées par le Bureau conjoint, qui sont donc présentés de manière mensuelle à cette conférence de presse hebdomadaire », affirme-t-il.
Dans le cadre de son mandat tel que définit par le conseil de sécurité des Nations unies, indique Charles Bambara, le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme en République démocratique du Congo « assure une surveillance étroite de la situation des droits de l’homme et procède à des analyses des tendances relatives à cette situation dans le pays ».
Par ailleurs, le nombre des décès dans les prisons a connu une baisse, poursuit le rapport du BCNUDH qui indique qu’il est passé de 11 à 8 personnes.
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