Deux cent nonante-quatre partis politiques ont signé le code de bonne conduite du processus électoral sur les 477 enregistrés au ministère de l’Intérieur en RDC. Ensemble changeons le Congo (ECCO) d’Adam Bombole et l’Organisation pour la révolution et la démocratie du Congo (ORDC) de Judith Khumuna sont les deux dernières formations politiques à avoir signé, vendredi 13 mars, ce document à la Ceni.
Les partis ECCO d’Adam Bombole et ODRC de Judith Khumuna Safi sont respectivement les 293 et 294è à signer le Code de bonne conduite des partis politiques. Les deux partis ont saisi cette opportunité pour faire accréditer, auprès de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), deux mandataires chacun.
Ces derniers ont, à leur tour, signé le protocole d’accord, instituant le Comité de liaison entre la Ceni et les partis politiques congolais.
Saluant le geste posé par les partis ECCO et ODRC, le rapporteur de la Ceni, Jean-Pierre Kalamba, a appelé les deux formations politiques à être aguerries pour participer de manière efficiente au processus électoral en cours.
A ce jour, les statistiques de la Ceni renseignent que sur les 477 partis politiques reconnus en RDC, seuls 373 ont déjà été accrédités à la Ceni dans le cadre du comité de liaison.
Le code de bonne conduite lie les partis politiques à la Ceni et défend les principes d’intégrité pour les acteurs politiques en période électorale. Il présente des avantages liés notamment au maintien du climat de paix pendant le processus électoral.
Pour le président de la Ceni, abbé Apollinaire Malu Malu Moholongu, l’application de ce document va encourager les débats entre partis politiques et va promouvoir une meilleure collaboration entre les politiques et la Ceni.
Malu Malu a par ailleurs indiqué que ce code facilitera également l’accès à l’information électorale.
Le président de la Ceni avait qualifié, en février 2014, le code de bonne conduite comme un ensemble de dispositifs, d’autorégulation et de principes destinés aux acteurs congolais en compétition électorale.
Une importante frange de l’opposition continue cependant de boycotter la signature de ce document et mettent en doute la crédibilité du président de la Ceni.
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