Plusieurs voies de circulation autour du Marché central de Kinshasa sont en très mauvais état. Atteindre ce haut-lieu commercial de la capitale congolaise est devenu un parcours de combattant, autant pour les piétons que les véhicules. Ces différentes artères sont parsemées de boues et d’eaux stagnantes. Des lacs artificiels, avec leurs eaux verdâtres ou jaunâtres, se compte par milliers, que ce soit sur Bokassa, ou sur les avenues de l’école, du marché, plateau, de l’action et même l’avenue Kasaï.
Les usagers qui empruntent l’avenue Bokassa, à partir de Sendwe, peuvent admirer le nouveau pont jeté sur la rivière Kalamu.
Mais la modernité s’arrête là sur cette voie menant au Marché central de Kinshasa. Passé le pont, les véhicules commencent un chemin de croix dans les eaux boueuses qui parsèment cette avenue.
Cette situation, malheureusement, ne date pas d’hier, comme en témoigne Monsieur Raymond, chauffeur de carrière qui, depuis 27 ans, emprunte cette voie :
«L’état de cette route est regrettable. Nous n’avons plus de route qui mènent au marché. Quand, à chaque année, on réfectionne des routes, on oublie toujours Bokassa».
La situation est la même sur l’avenue du marché où un grand trou s’est créé, non loin du magasin Hasson et frères.
L’entrée de l’avenue de l’école, à partir du commerce,continue de son côté à se dégrader.
Même chose dans la zone où l’on trouve des dépôts pharmaceutiques. Là, les commerçants cohabitent avec la boue et les eaux stagnantes.
Plus les jours passent, plus ces artères se dégradent sous les yeux impuissants des usagers.
Pourtant, plusieurs d’entre eux estiment que ces artères autour du Marché central devraient être classées priorités des priorités en matière de réfection des routes dans la voirie urbaine de Kinshasa.
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