Quelques réfugiés urbains de Kinshasa, à l’occasion de la célébration de la journée internationale du refugié ce 20/06/2011 par Unhcr. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo
Plus de 7000 réfugiés congolais vivant au camp de Musasa au Nord du Burundi déplorent leurs conditions de vie. Ils ont saisi, le week-end dernier, l’Office de protection des réfugiés pour dénoncer cette situation. Ces réfugiés congolais se plaignent de ne plus pouvoir s’offrir une alimentation équilibrée depuis que le perdiem de leur ration alimentaire individuelle a été revue à la baisse. Elle est passée de 12,5 dollars américains à 10 dollars.
Un responsable de l’Office national de protection des réfugiés et apatrides indique que cette ration a été diminuée puisque l’huile de cuisine que les réfugiés n’achètent plus l’huile de palme, une denrée que leur distribue à présent le Programme alimentaire mondial (Pam).
Ces Congolais se plaignent également de la qualité de leurs soins de santé et des mauvaises conditions d’études de leurs enfants.
Certains parents ont affirmé, sous le sceau de l’anonymat, que leurs filles mineures subissaient des violences sexuelles dans le camp de Musasa. Ces parents n’osent pas en parler au chef du camp car ils affirment subir des intimidations.
En juin dernier d’autres réfugiés congolais, vivant à Bujumbura, la capitale du Burundi, étaient descendus dans la rue à l’occasion de la célébration de la journée mondiale du réfugié pour réclamer aux autorités congolaises et burundaises des bonnes conditions de vie.
A ce jour, le Burundi héberge plus de 50 000 réfugiés congolais dont au moins 30 000 sont admis dans quatre camps.
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