La société civile du territoire de Basoko (Province Orientale) dénonce une dizaine de cas de crimes rituels entre le 20 août et le 20 octobre 2014. Au cours d’une déclaration à la presse lundi 20 octobre dans la cité de Basoko, à plus de 250 Km à l’ouest de Kisangani, la société civile a rapporté que les corps de trois enfants de 3 à 4 ans, avec des appareils génitaux mutilés, ont été retrouvés dans des puits perdus en l’espace de deux semaines dans la cité de Basoko.
Le dernier cas en date remonte à trois jours au quartier Bandale. Selon les témoignages de certains habitants de la cité, le corps d’une fillette de trois ans a été retrouvé dans un puits perdu, un jour après sa disparition.
Selon des témoins, l’enfant n’avait plus été vu après avoir quitté l’école maternelle qu’elle fréquentait.
Un morceau de bois dépassait de l’anus de la victime, et son sexe a été mutilé, selon les mêmes sources.
Deux semaines plus tôt, la même situation a eu lieu aux quartiers Makele et Office. Selon la société civile, deux corps d’enfants de trois et quatre ans ont été retrouvés dans des puits d’eau.
D’autres corps avaient déjà été retrouvés auparavant dans les ilots ou à la rivière, toujours avec des sexes mutilés.
Des sources locales penchent pour des crimes rituels.
Pour la société civile, il faut des enquêtes pour identifier les auteurs de ces actes. Cette organisation demande également aux parents de veiller sur les mouvements des enfants.
Les autorités politico administratives locales disent mener des enquêtes sans succès.
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