Les renseignants militaires qui ont témoigné lundi 6 octobre 2014 au 4e jour du procès sur la mort du colonel Mamadou Ndala affirment tous que le véhicule qui le transportait n’a pas pris feu sur les lieux de l’embuscade qui serait à l’origine de sa mort. Selon eux, la Jeep a roulé ensuite sur au moins un kilomètre. Le colonel Mamadou Ndala, nommé général de brigade à titre posthume, a été tué le 2 janvier dans un attentat à Beni, dans le Nord-Kivu.
Au moins huit renseignants civils et militaires sont passés à la barre lundi.
Les renseignants militaires devaient éclairer la lanterne de la cour sur le lieu de l’embuscade et l’origine du feu qui a brûlé le véhicule qui transportait le colonel Mamadou Ndala.
Leurs dépositions devant la cour avaient un point commun : selon eux, la Jeep n’a pas pris feu sur les lieux de l’embuscade, mais après avoir parcouru au moins un kilomètre.
De leur côté, les renseignants civils, qui travaillaient dans leurs champs tout autour du lieu de l’embuscade, affirme avoir vu des hommes armés en tenue militaire quitter la grande route de l’aéroport de Mavivi et se diriger vers le parc.
Le mystère reste donc toujours entier sur l’origine du feu qui a calciné la jeep du colonel Mamadou.
D’autres témoignages sont attendus dans la suite du procès, dont celui du général Muhindo, commandant des opérations Sukola à Beni, qui devra comparaître ce mardi 7 octobre à titre de renseignant.
Vingt militaires comparaissent devant la Cour opérationnelle du Nord-Kivu dans le cadre de ce procès ouvert mercredi 1er octobre à Beni.
Ces soldats comparaissent pour assassinat, mais aussi pour des infractions de terrorisme, vols des effets militaires et non assistance à personne en danger.
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