Jean Christophe Tito Ndombi a été élu président du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC) jeudi 25 septembre lors de la 125e session de l’assemblée plénière de cet organe. Élu par consensus, il remplace à ce poste l’Abbé Jean Bosco Bahala accusé de délivrer des avis de conformité à l’insu de l’assemblée plénière de cet organe de régulation.
La rapporteuse du CSAC, Chantal Kanyimbo, a indiqué cette élection s’est déroulée après audition et adoption du rapport ad hoc mis en place le 12 septembre pour mener des investigations sur des avis de conformité délivrés par Jean Bosco Bahala.
« L’Assemblée plénière a adopté ce rapport avec ses conséquences et a décidé de mettre fin aux fonctions du président du CSAC, Jean Bosco Bahala. Automatiquement, il était question d’organiser les élections pour le remplacer (…). L’assemblée plénière a décidé de désigner le doyen d’âge pour organiser la succession à la tête du CSAC. Et Jean Christophe Tito Ndombi a été élu par consensus », a expliqué Cahntal Kanyimbo.
Selon elle, l’Abbé Jean Bosco Bahala reste membre de cette institution d’appui à la démocratie.
« Il sera procédé à la remise et remise entre l’ancien et le nouveau président et le CSAC va continuer à travailler pour l’intérêt général de la communauté congolaise », a précisé Chantal Kanyimbo.
De son côté, l’ancien président du CSAC, l’Abbé Jean Bosco Bahala récuse cette élection. Il estime que ses collègues ne sont pas qualifiés pour convoquer une plénière.
« J’ai appris que des membres du conseil se sont réunis, je ne sais pour quel motif. Parce qu’il n’y a pas de réunions de l’assemblée plénière sans président. J’ai compris que beaucoup de collègues dans leur démarche extrêmes, ne voulaient pas de la conciliation interne que nous avions préconisée », a regretté l’Abbé Bahala.
Il dit « s’abstenir à tout commentaire et attend la décision de la Cour Suprême de justice » auprès de qui il a adressé deux requêtes dont une, en interprétation du règlement intérieur et l’autre, en annulation de la décision le suspendant.
« Je ne voudrais pas gêner la décision de la Cour. J’attends comme tout le monde la sentence. S’il s’avère que leur démarche s’inscrit dans la loi, je m’inclinerai. Mais si elle ne s’inscrit pas dans la loi, nous allons recommencer le travail en faisant de cet épisode, un épisode malheureux dans le cheminement de cette institution », a ajouté l’Abbé Jean Bosco Bahala.
Il est reproché à l’Abbé Jean Bosco Bahala de délivrer des avis de conformité à Startimes et à d’autres entre entreprises des médias sans se conformer à l’Assemblée plénière.
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