Le président du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC), Jean-Bosco Bahala ne reconnaît pas avoir convoqué une assemblée plénière de cette institution le mardi 16 septembre et qui l’aurait suspendu de ses fonctions. «Mes collaborateurs ne peuvent pas se réunir sans moi et décider de ma suspension ; peu importe le motif», a-t-il affirmé à Radio Okapi, ajoutant que sa suspension ne peut être décidée que par le chef de l’Etat.
Jean-Bosco Bahala reconnaît toutefois l’existence d’un malaise au sein du CSAC:
«C’est vrai qu’il y a des manœuvres actuellement de repositionnement. Je comprends qu’une certaine fronde peut recommencer dans notre institution. Vous vous rappelez qu’au début même de notre mandat, la même opération avait été faite. Je trouve déplorable que certains membres du conseil pensent forcer l’autorité à pouvoir changer d’animateurs des institutions.»
Relire aussi: Le président du CSAC accusé de bloquer l’audit financier de cette institution
Dans cet extrait sonore, il annonce même qu’il est «en train de travailler à un dialogue avec certains membres de l’institution pour que les choses reviennent à la normale»:
Fichier audio : téléchargez Flash pour écouter.
Une source proche du CSAC a annoncé mardi la suspension du président de cette institution chargée de la régulation des médias. Une décision qui a été prise au cours d’une assemblée plénière de cette institution.
Selon la même source, il est reproché à Jean-Bosco Bahala d’avoir délivré un avis de conformité à la société de télédistribution Startimes. Une décision qui relève uniquement de la compétence de la plénière de cette institution.
Lire aussi sur radiookapi.net: