Le secrétaire général aux Affaires étrangères a suspendu, jeudi 4 septembre, “jusqu’à nouvel ordre”, sept fonctionnaires, membres du comité syndical de ce ministère. Il leur reproche d’avoir créé un climat malsain au lieu du travail, depuis le déclenchement de la grève mardi dernier. Les agents suspendus sont interdits d’accéder à leur lieu de travail.
Pour les grévistes, cette mesure de suspension est destinée à les dissuader à poursuivre la grève malgré la pertinence de leurs revendications. Ces agents revendiquent notamment la nomination définitive d’un secrétaire général de leur choix, la bancarisation de leurs primes et des promotions en grade.
Après 4 jours de grève, ils n’ont toujours pas reçu de réponse à leurs revendications.
Pour le ministre des Affaires étrangères, Raymond Tshibanda Tunga Mulongo, les revendications de ces fonctionnaires ne sont pas fondées.
Il a conditionné l’entrée des travailleurs dans le bâtiment du ministère par le port obligatoire d’un macaron.
Les agents grévistes estiment que le port de ce macaron, qui aurait été délivré nuitamment à certains travailleurs, n’est qu’un moyen subtil pour contourner leurs revendications. Jeudi, les grévistes ont introduit des recours auprès du vice-ministre des Affaires étrangères pour justifier leur absence le jour du déclenchement de la grève.
Mais ces fonctionnaires estiment que malgré tout, leurs revendications restent valables même si l’autorité a utilisé “des moyens inappropriés” contre leur grève dont la procédure a été sans faille.
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