La commune de Kimbanseke, la plus peuplée de la capitale congolaise, est considérée comme le grenier de Kinshasa, avec ses terres maraichères. Malgré ses plus ou moins deux millions d’habitants et ses 237,78 km², cette commune ne compte aucune structure médicale de référence. Les infrastructures sociales de base, telles que les routes, l’eau et l’électricité, font grandement défaut.
Le nom Kimbaseke est tiré du humbu «Mbensio», qui signifie terre plane. Pour le bourgmestre de cette commune, Edouard Gatembo, ses besoins les plus urgents sont les infrastructures d’intérêt public, notamment un hôpital.
«Voyez la commune la plus vaste n’a pas un hôpital de référence ! Et pourtant le soin de santé primaire, dépend d’un hôpital de référence digne de ce nom», a-t-il estimé.
Les infrastructures scolaires, l’eau, l’électricité et même la voirie et le drainage font aussi défaut. Les conditions d’hygiène y sont aussi très mauvaises.
«Il y a même des parcelles qui n’ont pas des toilettes, surtout les parcelles le long des rivières là. Nous avons fait une enquête et là on est en train de sensibiliser la population», assure le bourgmestre.
Selon Edouard Gatembo, la plupart des habitants vit de la débrouille.
«La grande activité, c’est le commerce et l’agriculture. Nous avons des sites très connus comme site de Mokali, à l’institut Ngwanza vous avez les maraichages dans les rivières. Donc c’est comme ça que les gens se débrouillent», a-t-il expliqué.
Il invite les investisseurs à s’intéresser à sa commune.
Toutefois, la commune reste gravement enclavée. Son désenclavement reste la voie par excellence pour son développement, a reconnu son bourgmestre.
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