A Lubumbashi (Katanga), seuls 20% de véhicules ont payé l’assurance automobile. La directrice urbaine de la Sonas à Lubumbashi, Aimérance Muleka Kisonde, a livré ces chiffres, dimanche 20 juillet, une semaine après le début de l’opération de recouvrement forcé de la Société nationale d’assurances (Sonas).
Les agents de l’Etat chargé de contrôler l’assurance automobile traquent également les véhicules qui ne sont pas passés au contrôle technique et ceux qui n’ont pas de vignette ainsi que la taxe de stationnement.
Près de 40 points de contrôle ont été placés sur différentes artères de la ville, obligeant plusieurs automobilistes non en règle à garer leurs véhicules.
Les récalcitrants voient leurs véhicules conduits aux fourrières.
Aimérance Muleka regrette que la plupart des propriétaires des véhicules n’aient pas la culture fiscale.
«Souscrire une police d’assurances, c’est se protéger. Que les gens ne croient pas que c’est une charge ou une tracasserie. Nous avons même instaur l’opération Jeudi sinistre, où une contrepartie est donnée aux sinistrés. C’est-à-dire l’assurance n’est pas une taxe [parce que] la Sonas indemnise les victimes», a-t-elle expliqué.
La directrice urbaine de la Sonas a par ailleurs indiqué que les retardataires ne payeront pas leur assurance par tranche mais ils devront verser l’acompte de 70% de la totalité pendant cette campagne de recouvrement forcé.
Certains automobilistes de la capitale provinciale du Katanga désapprouvent le paiement de ces frais qu’ils jugent trop excessifs.
Pour rappel, les bus de transport en commun payent la somme de 883 dollars américains contre 400 pour les taxis et 200 pour les véhicules privés.
Ce recouvrement forcé s’effectuera pendant un mois. Déjà, les véhicules de transport en commun se font rares sur les routes. Plusieurs personnes sont obligées de parcourir de longues distances à pied.
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