Les ONG Culture pour la paix et la justice (CPJ) et Association congolaise pour l’accès à la justice (Acaj) sensibilisent la population à la justice internationale et la lutte contre l’impunité. A l’occasion de la commémoration de la journée de la Justice pénale internationale jeudi 17 juillet, ces deux structures ont affirmé que les auteurs des atrocités dans le monde finiront par « être rattrapés ».
« Les victimes des atrocités doivent se dire aujourd’hui que quel que soit le trou noir dans lequel elles se trouvent face à leurs bourreaux, la mémoire de l’humanité a décidé le 17 juillet qu’elles ne seront jamais oubliées », a affirmé Lievin Ngondji, avocat conseil à la Cour pénale internationale (CPI).
Quant aux bourreaux, CPJ estime que cette journée est une sonnette d’alarme pour dire « qu’il faut comprendre que face au pouvoir, il y a la limite de la justice. Et celle-ci est internationale et que tôt ou tard, elle vous attrapera ».
Pour sa part, Acaj recommande au gouvernement congolais de faire adopter la loi de mise en œuvre du statut de Rome à la session parlementaire de septembre prochain.
« La RDC a l’obligation de faire adopter la loi de mise en œuvre qui doit permettre d’adapter la législation pénale congolaise au standard du statut de la Cour pénale internationale. Mais jusqu’à ce jour, soit plus de 10 ans après, ce processus piétine », s’est plaint Me Georges Kapiamba
La journée de la justice pénale internationale a été célébrée cette année sous le thème : « La Justice, une affaire de tous ».
C’est le 17 juillet 1998 que le traité fondateur de la CPI a été adopté par les Etats parties. Mais sa mise en œuvre effective n’est intervenue qu’au 2 juillet 2002. La date du 17 juillet a été choisie par les Etats membres lors de la conférence de révision du statut de Rome en juin 2010 à Kampala.
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