Après la publication des résultats de l’Examen d’État, plusieurs lauréats de l’édition 2014 se sont livrés à des comportements excessifs. Certains se sont déversés toute la nuit dans les artères de la capitale-sur des motos ou perchés sur des voitures roulant à vive allure-avec beaucoup de tapage. Des actes qui ont privé le sommeil aux habitants de beaucoup de quartiers. D’autres ont rempli les bars où ils se sont enivrés de bière. Et pourtant la veille, un communiqué du gouvernement provincial de Kinshasa mettait en garde les lauréats contre tout débordement sur la voie publique.
Le caractère excessif pourtant interdit à des manifestions et comportements des lauréats sur la voie publique a été remarquable toute la nuit de lundi 14 juillet. Jusqu’aux environ de midi du lendemain, des avenues étaient encore envahies par ces élèves, heureux d’avoir passé avec succès l’épreuve de l’examen d’État, sanctionnant la fin des études secondaires. On pouvait voir ces jeunes lauréats têtes poudrées, avec des sifflets ou des trompettes “Vuvuzela” occasionnant un vacarme qui a dérangé la quiétude de la population. Comme si cela ne suffisait pas, la musique à tue-tête a accompagné la réjouissance des lauréats de Kinshasa.
Quelques uns ont passé toute la nuit dans les bars et terrasses, voire dans des boites de nuit où ils se sont enivrés et se sont livrés à des abus sexuels.
Des filles se promenaient à moitié nue. La plupart d’elles ont été aperçues à trois sur des motos, alors que cet engin n’est autorisé qu’à transporter deux personnes.
Il y en a aussi qui se sont livrés à des débauches dans des chambres d’hôtels, ont affirmé quelques gérants de ces maisons de repos.
Tous ces comportements excessifs ont été observés en dépit de l’interdiction la veille par le gouvernement provincial de Kinshasa de tout débordement.
Les parents à qui le gouvernement provincial avait demandé, en tant que premiers responsables, d’encadrer leurs enfants, se sont tout simplement avérés démissionnaires.
Des jeunes filles et garçons qui s’étaient retrouvés au parking de l’UPN par exemple ont avoué y avoir passé la nuit, affirmant ne pas être prêts à rentrer à leurs domiciles.
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