Les dernières réunions préparatoires de la session ordinaire de l’examen d’état se sont tenues dimanche 22 juin dans les différents centres du pays. Elles ont réunis les enseignants entre eux ou avec les candidats et ont traité des dispositions mise en place durant les quatre jours d’examen. Les candidats ont aussi repéré leurs places. Cette pratique est observée chaque année pour éviter tout retard au début de l’examen.
Cette mesure a été observée dans différentes provinces notamment au Kasaï-Oriental et dans le Bas-Congo.
A Mbuji-Mayi, l’inspecteur principal provincial de la province scolaire Kasaï-Oriental I, Bernard Kembo est clair, « l’examen doit commencer à 9 heures », le lundi. Il a donc invité tous les élèves finalistes à participer aux réunions du dimanche après-midi dans les centres de passation d’examen d’état pour recevoir les dernières directives pour le bon déroulement de leur session.
Dans plusieurs centres visités, les listes des candidats sont déjà affichées. Certains centres ont terminé de numéroter les bancs. Des instructions claires sont données aux candidats, notamment la ponctualité et l’interdiction formelle d’utiliser les téléphones aux centres.
Bernard Kembo s’inquiète cependant du non-paiement des frais de participation par certains élèves. Ces élèves insolvables risquent de perturber la bonne passation de l’examen.
Retard rattrapé au Katanga
Plus aucune malle de questionnaires ne traîne dans le bureau de la province éducationnelle Katanga 3. La dernière a été acheminée vers la cité de Kabimba, à 60 Km de Kalemie, depuis samedi dernier.
Le déploiement de ces malles dans toutes les parties de la province avait pris un retard de trois jours à cause de l’irrégularité des vols entre les villes de Kalemie et Lubumbashi, selon l’inspecteur provincial principal, Antonin Arama.
Il a affirmé que son institution a doublé d’efforts pour récupérer ce retard grâce à certaines organisations internationales qui ont assuré le transport par route jusqu’à destination.
Interdiction des maquis bravés à Matadi
A Matadi, dans le Bas-congo comme dans beaucoup d’autres villes du pays, les finalistes ont révisé en groupe. Ils ont bravé l’interdiction du gouvernement de s’organiser en « maquis ». Et cela, en complicité avec leurs parents, selon le chef de division provinciale de l’enseignement primaire secondaire et professionnel Bas-Congo 1, Lambert Mbadu.
La province attend recevoir trente-deux milles candidats à l’examen d’état. Ils seront répartis dans quatre-vingt dix centres.
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