Le cercle des femmes leaders du Maniema ont organisé le week-end une campagne de sensibilisation pour une meilleure prise en charge scolaire des filles. Sous le thème : « Femme, face aux écoles buissonnières », l’objectif de cette action est d’éviter les conséquences des écoles buissonnières pour les jeunes filles, dont la débauche. Cette activité s’inscrit dans le cadre du programme de bonne gouvernance mise en œuvre par l’agence américaine USAID.
La campagne est organisée à travers des radios communautaires locales.
Selon le Cercle des femmes leaders du Maniema, ces assises ont été motivées par un constat : la majorité des enfants, et surtout les filles pratiquent l’école buissonnière. Plusieurs parmi elles se livrent à toute sorte d’activités dont la débauche, et se retrouvent très souvent avec des grossesses indésirables.
Les responsabilités de cette situation sont partagées, à en croire cette structure qui indexe d’abord les parents des enfants.
Les enfants sont mal nourris et affamés, à cause de la pauvreté des parents et celles qui vont à l’école ne parviennent pas à être assidus aux cours. Elles se laissent alors atirer par d’autres voies pour trouver leur survie.
Les femmes leaders parlent aussi du manque de motivation des enseignants et des chefs d’établissement comme cause de la dégradation de la qualité de l’enseignement au Maniema.
Pour cette structure, les enseignants sèchent les cours à la recherche du bien être et les chefs d’établissements n’ont pas de rigueur ni de suivi de la qualité des cours.
Tous ces maux évoqués sont à la base de la baisse du niveau intellectuel des élèves.
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