A l’occasion de la journée nationale de l’enseignement célébrée le 30 avril, les enseignants des écoles de Lubumbashi ont déploré la baisse du niveau de l’enseignement malgré des efforts du gouvernement. Leurs syndicats estiment que cette baisse du niveau de l’enseignement est causée par le manque de motivation des enseignants. Ils plaident pour une amélioration de leurs conditions de vie.
L’une des conditions primordiales pour améliorer la qualité de l’enseignement dans cette ville est de bien traiter les enseignants, propose Symphorien Nkulu, spécialiste en psycho-pédagogie.
Il regrette que les salaires actuels des enseignants ne leur permettent pas de vivre décemment.
« L’enseignement égal misère », déplore-t-il.
Si l’enseignant est motivé, soutient Symphorien Nkulu, « cela évitera la corruption et des dérapages moraux ».
« J’insiste aussi sur l’aspect moral. L’enseignant devient corruptible et se livre à des relations coupables avec des élèves », ajoute le spécialiste en psycho-pédagogie.
Par ailleurs, il suggère que les écoles soient équipées en manuel et matériel didactique. Il plaide également pour la formation continue des enseignants.
Symphorien Nkulu propose en outre que le gouvernement « contrôle l’implantation écoles privées » à travers la ville de Lubumbashi.
« Actuellement au Congo, les écoles sont devenus un business », fait-il remarquer.
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