Plus de 80 nouveaux corps sans vie ont été découverts samedi 26 avril dans la matinée non loin de Katongola (Katanga), où un train de la Société nationale de chemins de fer du Congo (SNCC) a déraillé mardi dernier, faisant plusieurs morts. Le bilan de cette catastrophe reste encore controversé. Entre temps, les recherches continuent pour sortir d’autres corprs de décombres après cet accident ferroviaire.
Sur les dix wagons couchés, un seul est soulevé à moitié par l’équipe de la SNCC dépêché depuis Mwene-Ditu dans la province du Kasaï-Oriental.
Une cinquantaine de corps sont encore visibles mais difficiles de les tirer des débris. Ces corps sont déjà en état de décomposition avancée, selon des sources sur place.
Une odeur nauséabonde se dégage de plus en plus du lieu de cet accident.
Un agent de la Croix-Rouge de la RDC rencontré sur le lieu parle d’une centaine de corps déjà enterrés depuis le jour du déraillement.
Quatorze personnes venues de quelques villages de la province du Katanga et du Kasaï-Oriental étaient à la recherche des membres de leurs familles.
Ils sont allés pleurer autour des trois fosses communes qui leur ont été indiquées par les agents de l’installation Sixe de la SNCC.
Pendant que les recherches se poursuivaient encore, une forte pluie s’est abattue, entre 12 heures et 14h30’ locales, perturbant ainsi la poursuite des recherches des cadavres et d’éventuels survivants.
Neuf autres wagons restent toujours couchés et difficile de savoir s’il y a d’autres corps coincés ou pas.
Le lendemain du déraillement d’un train à Kamina, l’Assemblée nationale avait diligenté une mission parlementaire «de compassion et vérification». Hormis le soutien aux victimes, la mission a été chargée d’enquêter sur les causes réelles de ce drame. Le gouvernement dit également avoir diligenté «une enquête technique » sur place.
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