Les transporteurs membres de l’Association des chauffeurs du Congo à Butembo et Beni (Nord-Kivu) sont en grève sèche depuis deux jours. Aucun véhicule de transport en commun n’assure le trafic entre Butembo et Beni depuis mercredi 9 avril. Cette grève intervient après l’expiration du délai de 3 jours qu’ils avaient accordé depuis lundi au Fonds national d’entretien routier (Foner) à qui ils exigent la réhabilitation des axes routiers importants de ce secteur. Cette grève perturbe plusieurs activités. Le directeur provincial du Foner affirme qu’une solution sera incessamment trouvée.
Seuls les taxis motos sont en circulation à Butembo, selon les habitants de cette cité, qui se disent déjà inquiets.
Nombreux d’entre eux vivent des échanges commerciaux entre Butembo, Beni et l’Ouganda voisin.
Pour le président de l’ACCo à Butembo, Jean-Bosco Kimbula, au moins 5 tronçons routiers importants sont très dégradés dans cette région. Il cite notamment les axes:
- Butembo-Beni;
- Butembo-Lubero;
- Butembo- Mangurejipa;
- Maboya-Mabuku sur la route national numéro 2;
- Beni-Kasindi sur la route nationale numéro 4.
Il affirme que, présentement, il faut au moins 4 heures pour aller de Beni à Butembo contre 45 minutes quand la route était en bon état. Les deux villes sont distantes de 54 km.
Le mauvais état des routes cause des pannes récurrentes des véhicules.
Ces transporteurs exigent donc que le Foner, qui perçoit les taxes de réhabilitation de ces routes, trouve une solution.
De son côté, le directeur du Foner au Nord-Kivu affirme que sa direction à Kinshasa a déjà donné son accord pour la réhabilitation de l’axe Beni-Butembo.
Les travaux devraient commencer incessamment, selon Mr Liko Impwili. Mais le président du bureau de la FEC à Butembo plaide pour l’asphaltage de cet axe routier pour une solution durable.
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