La mise en place de la Commission nationale des droits de l’Homme (CNDH) dont le président de l’Assemblée nationale avait fait allusion au début de la session extraordinaire le 6 janvier n’a pas eu lieu. Le secrétaire exécutif national du Réseau des ONG des droits de l’homme en RDC (Renadhoc), Fernandez Murhola l’a décrié lundi 17 février. Il demandé au bureau de l’Assemblée nationale de s’acquitter de « son devoir légal ».
Le Renadhoc s’étonne que la mise en place de la Commission nationale des droits de l’homme continue à traîner, plus d’une année après la promulgation de la loi qui l’institue.
Le secrétaire exécutif national de ce réseau a affirmé que le bureau de l’Assemblée nationale est déjà en possession des listes des différentes composantes de cette commission :
« La composante confession religieuse devrait déléguer deux personnes, et les autres composantes, un membre chacune afin de faire neuf membres. A ma connaissance, toutes les composantes ont transmis leurs listes depuis longtemps. Par exemple, la composante ONG de droits de l’homme, nous avons transmis nos listes depuis mai dernier », a-t-il indiqué.
Fernandez Murhola a rappelé que la loi instituant la CNDH a été promulguée un mois avant la loi instituant la Commission électorale indépendante (Ceni) qui, elle, a déjà été installée.
La CNDH a pour mission d’appuyer le processus électoral, de statuer au quotidien sur les questions relatives aux violations droits de l’homme et sur les questions relatives aux violations du droit international humanitaire en RDC.
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