La police nationale congolaise a arrêté, dans la nuit de samedi 25 janvier, environ 115 personnes parmi lesquelles 20 femmes et quelques mineurs, à Kananga. Ces personnes ont été appréhendées à l’issue des patrouilles mixtes menées par la police et les militaires dans plusieurs quartiers du chef-lieu du Kasaï-Occidental. Selon les premières enquêtes, il y a des détenteurs d’armes, des vendeurs des chanvres et des “Kuluna” qui auraient fui Kinshasa, parmi les personnes interpellées.
L’inspecteur provincial de la police au Kasaï-Occidental, Léon Lukumbilo, indique que ces personnes sont mises à la disposition de la justice qui, après ses enquêtes, pourra relâcher les innocents.
Il a expliqué que ces opérations, menées sous la supervision du gouverneur Alex Kande Mumpopa, visent remettre la quiétude dans la ville de Kananga, en proie à l’insécurité depuis le début de cette année.
«La police et l’armée, nous sommes là, pour la protection de la population et de leurs biens. Il y a eu un bouclage mixte pour dénicher les malfaiteurs qui empêchent la population de vaquer librement à ses occupations quotidiennes», a indiqué le patron provincial de la police au Kasaï-Occidental.
Le général Léon Lukumbilo a par ailleurs sollicité la collaboration de tout le monde pour restaurer la quiétude dans toute la province du Kasaï-Occidental.
On rappelle qu’un militaire avait été tué et un policier blessé dans un échange de tirs entre une patrouille de la police et un groupe de bandits la nuit du 10 au 11 janvier dans la périphérie du marché Mzee Laurent Désiré Kabila, à deux kilomètres de l’aéroport de Kananga. Ce militaire faisait partie du groupe de bandits qui s’illustrent par des actes incessants d’insécurité dans cette partie de la ville.
Lire aussi sur radiookapi.net: