Près de 40 acteurs étatiques (administratifs, militaires, policiers et agents de sécurité) du territoire d’Uvira (Sud-Kivu) ont bouclé, vendredi 18 octobre, une formation de deux jours sur le droit international des refugiés, le droit de l’immigration, le droit international humanitaire et les droits de l’homme.
Organisée par le Haut commissariat pour les refugiés (HCR), cette activité s’inscrit dans le cadre de la protection des personnes relevant de son mandat dans ce territoire du Sud-Kivu.
Le chef de la Commission nationale pour les refugiés (CNR) à Uvira, Christophe Migale, a indiqué que les agents de l’Etat devront éviter l’arbitraire et se comporter en conséquence pour protéger autant les citoyens congolais que les réfugiés et autres étrangers.
«Les autorités locales et les agents de l’Etat sont sujets à des mutations et les nouveaux qui viennent n’ont pas souvent la maitrise des notions sur la protection des refugiés. C’est pourquoi, la capacitation des agents doit être permanente pour qu’ils évitent l’arbitraire», a-t-il indiqué.
Au mois de juin dernier, 180 000 réfugiés venus de dix pays africains avaient déploré leurs conditions de vie sur le territoire de la RDC. Hubert Bahanas, un immigré vivant à Kinshasa avait accusé le gouvernement congolais de ne pas avoir une politique de prise en charge des réfugiés.
Il avait également déploré la rupture d’assistance du HCR à leur égard.
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