«La situation dans l’Est de la RDC reste un drame permanent auquel nous devons tout faire pour apporter une solution», a déclaré le ministre belge des affaires étrangères, Didier Reynders, ce lundi 12 août à Kinshasa, appelant les pays des Grands Lacs à s’impliquer dans la recherche de cette solution. Il a salué les reformes internes entreprises par le gouvernement congolais et les concertations nationales qui devraient se tenir « dans les prochains jours ».
Au sortir d’une audience avec son homologue congolais Raymond Tshibanda, Didier Reynders a déclaré :
«Je suis très heureux de voir le développement des réformes à l’intérieur de la République démocratique du Congo. Les concertations nationales, qui vont démarrer dans les prochaines semaines, [constituent] un élément important de pouvoir montrer clairement que ce processus est en cours et que l’on peut aborder l’ensemble de sujets dans un véritable dialogue national.»
Il a fait état de prochaines réunions du suivi de l’accord-cadre d’Addis-Abeba pour retour de la paix dans l’Est de la RDC, qui devraient se tenir à New York en marge des assemblées générales de l’Onu.
A l’occasion de ces réunions, a-t-il souhaité, les participants pourront «constater le progrès réalisé et à l’intérieur du Congo en terme de reformes notamment dans les concertations nationales, mais aussi dans l’intervention de différents pays de la région, des pays partenaires pour aider à des solutions dans l’Est ».
Didier Reynders a réitéré son appel aux pays des Grands Lacs pour leur implication dans la recherche de la paix en RDC :
«Tous les pays de la région doivent faire en sorte de ne pas être une partie du problème mais d’être réellement une partie de la solution ; d’apporter leur pierre à l’édifice pour qu’on puisse assurer la paix et à construire un véritable développement dans l’ensemble de la région de Grands Lacs.»
De dimanche à mercredi 14 août, le diplomate belge effectue une mission officielle en RDC, qui s’inscrit dans le cadre de l’évaluation de la mise en œuvre de l’accord-cadre d’Addis Abeba. Ce texte, qui vise principalement la stabilité de l’Est de la RDC en proie à l’insécurité depuis deux décennies, a été signé le 24 février dernier par onze pays africains sous la houlette du Secrétaire général des Nations unies.
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