Le directeur des opérations de la Banque mondiale pour la RDC et le Congo-Brazzaville, Eustache Ouayoro, est à Mbandaka (Equateur) depuis vendredi 12 juillet afin d’évaluer le niveau d’exécution des différents projets financés par cette institution dans cette province. Déjà, il affirme avoir fait un premier «bon constat» dans le secteur de la santé. Selon lui, la population a accès aux soins de santé primaires dans les zones de santé appuyées par le projet d’appui à la relance du secteur de la santé (Parss).
Eustache Ouayoro reconnaît cependant que le projet d’appui à la réhabilitation et à la relance du secteur agricole (Parrsa), d’un coût total de 120 millions de dollars, accuse un certain retard dans sa mise en œuvre. Pour lui, il n’est pas question de prolonger la durée de ce projet de 5 ans.
«Nous ne souhaitons pas une prolongation parce que nous souhaitons que les ressources qui sont mises à a disposition de la RDC soient utilisé dans les délais. Et cela donne la possibilité d’avoir des ressources supplémentaires, car traîner en longueur avec un projet, c’est réduire l’importance des ressources qui peuvent être mise la disposition du pays», a-t-il affirmé.
Le directeur des opérations de la Banque mondiale prévoit une autre mission pour demander aux équipes sur terrain de travailler d’arrache-pied.
«Mais aujourd’hui, dans le cadre de ma visite à Mbandaka, je vais travailler avec l’agent d’exécution pour voir un peu où est ce qu’on en est de manière spécifique», a-t-il indiqué.
La province de l’Equateur est l’une des plus pauvre de la RDC.
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