Le ministre congolais de l’Intérieur, Richard Muyej, a été interpelé mercredi 15 mai à l’Assemblée nationale sur l’insécurité récurrente qui prévaut au Nord-Kivu notamment à Goma et ses environs. Il a assuré que le gouvernement met tout en œuvre pour combattre l’insécurité dans cette partie du pays et libérer les personnes prises en otage par des groupes armés.
« On ne pourra pas mener l’action de développement, de reconstruction, si on n’a pas la paix. Nous avons besoin de la paix partout », a indiqué le ministre, expliquant que tous les Congolais devraient être sécurisés.
De leur côté, les députés ont déploré les enlèvements, les viols, les pillages et les assassinats perpétrés par des groupes armés.
Les réponses données par le ministre Muyej n’ont pas convaincu le député Muhindo Nzangi, l’auteur de l’interpellation.
« Il faut dire que le ministre a essayé de donner des réponses qui sont loin d’être convaincantes. Parce qu’en fait il a été prouvé par exemple que tous les jours il y a des personnes enlevées dans le territoire de Beni. On est aujourd’hui au chiffre de 500. Ce qui se fait aujourd’hui c’est vraiment un fiasco », a-t-il déclaré.
Par ailleurs, le député Muhindo Nzangi a condamné la situation qui a prévalu mercredi 15 mai à Beni où des miliciens ont tenté de prendre le contrôle de cette ville. Les affrontements entre les militaires et les miliciens ont fait 36 morts.
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