Le ministre du Travail, Modeste Bahati Lukwebo, a présenté, vendredi 5 avril, le projet de loi portant reforme de sécurité sociale au Sénat. Selon lui, ce texte garantit à tous les prestataires une protection sociale adéquate, en élargissant la couverture sociale et en renforçant le système national de protection sociale.
Après l’exposé de ce projet de loi par le ministre Bahati Lukwebo, les sénateurs ont émis des réserves quant à l’opportunité de cette loi. Ils ont notamment déploré la mauvaise gestion des frais de cotisations des employés par l’Institut national de sécurité sociale (INSS).
Les sénateurs ont aussi fustigé l’application de la protection sociale, qu’ils jugent de déficitaire.
Ils ont voulu savoir comment faire pour que la caisse de solidarité, préconisée par cette loi, réponde réellement à son objet principal, celui de garantir une pension aisée à tous.
Dans sa réponse, le ministre Bahati Lukwebo a présenté des arguments pour expliquer que l’INSS, créé le 29 juin 1961, devrait changer de dénomination:
«L’INSS va désormais s’appeler Caisse nationale de sécurité sociale. Le conseil de sécurité va être composé de manière tripartite en raison de trois délégués du gouvernement, trois délégués des employeurs et trois délégués des travailleurs. Ce qui garantit une transparence et une bonne gestion.»
Parlant toujours d’innovations proposées dans ce projet de loi, Bahati Lukwebo a annoncé que la direction générale de la Caisse nationale de sécurité sociale serait rotative.
«Il y aura un DG qui représentera le gouvernement pendant trois ans, un autre qui représentera les employeurs pendant trois ans et un autre qui représentera les travailleurs pendant trois ans», a-t-il précisé.
Le bureau du Sénat a envoyé le projet de loi à la commission politique et administrative pour une étude approfondie.
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