Une personne a été tuée à coup de machettes et quatre autres grièvement blessées mardi 22 janvier dans le territoire de Mahagi en Province Orientale après un conflit foncier qui a opposé les membres des clans de Djupagasa et de Djupio. L’administrateur du territoire, Ngamo Biem, a indiqué qu’une trentaine de cases ont également été incendiées.
Selon la société civile locale qui retrace les faits, ce conflit a commencé lorsque les membres du clan du Djupio auraient envahi les champs de leurs voisins de Djupagasa. Ces derniers munis d’armes blanches ont effectué une descente punitive dans le camp des Djupio.
Ils ont découpé une personne et blessée quatre autres à coup de machettes. Une trentaine de cases ont également été incendiées et tous les effets calcinés dans les deux clans.
Il déplore que des conflits fonciers enregistrés dans son territoire ne se terminent que par des tueries et destructions méchantes. Les causes, selon lui, de cette situation, c’est la mauvaise administration de la justice et l’impunité.
« C’est cette justice qui nous rend la tache difficile parce qu’on arrête les auteurs de crimes et quelques jours après on les retrouve dehors. L’impunité, c’est qui crée de sérieux problème », a déclaré Ngamo Biem.
Certains dossiers sur les conflits de terre ont été transférés depuis trois ans au tribunal de paix de Mahagi mais le jugement est toujours attendu.
Le président du tribunal de paix de Mahagi rejette ces allégations. Pour lui, il y a insuffisance de nombre de juges pour traiter les différents dossiers sur les conflits fonciers.
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