Une marche de protestation contre la guerre dans l’est de la RDC a été organisée le jeudi 29 novembre à Katako Kombe (Kasaï-Oriental) à l’initiative de l’administration territoriale et les forces vives de la cité. Toutes les activités sont restées paralysées durant toute la matinée. Les manifestants ont affirmé démontrer leur solidarité aux habitants de cette partie du pays en proie à la rébellion du M23 qui occupe plusieurs localités et la ville de Goma au Nord-Kivu.
D’après, Albert Olamba, administrateur du territoire de Katako Kombe, l’objectif de cette manifestation était de dénoncer « l’agression de la RDC par les Rwandais » ainsi que les tentatives de sa « balkanisation ».
« Non à la balkanisation de la RDC, non à l’agression de notre Etat et non à la guerre dans l’Est, nous voulons la paix. Le Congo doit rester un et indivisible, le peuple Kasaïen ne veut pas la guerre », ont scandé les manifestants.
Cette marche intervient neuf jours après l’occupation des rebelles du Mouvement du 23 mars (M23), le 20 novembre dernier.
Elle est organisée alors que le ministre de l’Intérieur a interdit toute manifestation relative à la situation dans l’Est.
D’autres manifestations organisées dans le pays ont occasionné des débordements. Des sièges des certaines organisations internationales ont été saccagés et leur personnel agressé.
A Bunia, des manifestants ont notamment pillé le grand entrepôt du Programme alimentaire mondial (PAM) et saccagé des bureaux du HCR, d’Ocha et de plusieurs autres ONG internationales notamment la Première Urgence. Certains véhicules de ces organisations ont été incendiés et d’autres sont encore portés disparus.
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