Le XIVe sommet de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) prévu du 12 au 14 octobre 2012 en RDC « aura bel et bien lieu à Kinshasa et aux dates prévues », a confirmé lundi 13 février le Conseiller spécial du secrétaire général de l’OIF et chargé de l’organisation des sommets, Ousmane Paye. Il a exclu l’idée de report ou d’annulation de ce sommet.
A la question de savoir si l’OIF pourrait annuler ou transférer l’organisation de ce sommet dans un autre pays dans l’hypothèse où elle constaterait qu’il ne peut plus se tenir à Kinshasa comme prévu, Ousmane Paye a déclaré :
«On ne l’envisage pas du tout. D’abord, je suis les meilleurs pour la RDC. Je suis très optimiste quant au dialogue qui va prévaloir. Donc, on ne réfléchit absolument pas à autre chose qu’à l’organisation du sommet [de Kinshasa] et tout se fait dans cette direction. »
Il a indiqué que la mission qu’il a conduite dernièrement à Kinshasa avait pour objet « d’évaluer la capacité de la RDC d’organiser ce sommet. Cette capacité est avérée. »
Dans un communiqué daté du vendredi 20 janvier, le Secrétaire général de la Francophonie, Abdou Diouf, avait recommandé l’apaisement et le respect des principes démocratiques dans la poursuite du processus électoral en RDC. Selon le texte, l’OIF offrait sa disponibilité d’accompagnement, précisant qu’elle ne prend position en faveur d’aucune partie au processus électoral. Par la même occasion, Abdou Diouf avait prôné un dialogue inclusif pour calmer les tensions postélectorales dans ce pays.
Cette déclaration avait suscité des réactions diverses au sein de la classe politique congolaise. Le sénateur Henri-Thomas Lokondo de la majorité avait indiqué que « quand le Secrétaire général de l’Organisation internationale de la francophonie dit que le processus électoral doit être observé avec rigueur, il veut diplomatiquement dire que le processus est bancal et que nous [la RDC] sommes mis sous la loupe».
En 1991, le sommet de la francophonie qui aurait du se tenir en RDC pour la toute première fois avait été délocalisé pour des raisons politiques.
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