Les missions d’observation nationale ont officiellement été lancées, lundi 7 novembre à Kinshasa. Près de dix mille observateurs nationaux devraient être bientôt déployés sur toute l’étendue de la RDC. Leur mission: apprécier le déroulement de la présidentielle et des législatives et rendre compte de leur évaluation à la population congolaise et aux partenaires.
Ces missions sont composées des réseaux nationaux d’observateurs, tels que ceux de la Commission Justice et Paix, le Réseau national pour l’Observation et la surveillance des élections au Congo (Renosec).
Le président du Renosec, Maître Mwila Kayembe, a déploré le nombre insuffisant de ces observateurs:
«Notre souhait avait été que nous puisions avoir dans chaque bureau de vote au moins un observateur, ce qui porterait le nombre à plus de soixante deux mille. De telle sorte que, juste à la fin des scrutins, nous puissions avoir les résultats dans tous les bureaux. Mais, les moyens n’ont pas suivi. »
Les observateurs« à court terme », a-t-il expliqué, vont aller le jour des élections pour s’assurer de l’emplacement des bureaux, des conditions de travail des gens qui y sont affectés, comment les gens votent … Et l’issue de tout cela, ils font un rapport.
«Quand on est observateur, on ne doit pas être partisan. On peut élire son candidat. Après cela, c’est fini. On reste là impartial, pour observer et faire un rapport neutre», explique André Mwila.
Les ambassadeurs des Etats-Unis, de la Suède, de la Belgique ainsi que des partenaires comme Eisa , la Fondation Carter et l’Ecole de Formation électorale en Afrique Centrale, ont assisté à cette cérémonie.
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