Les échauffourées entre partisans de la majorité et de l’opposition au lancement de la campagne électorale, vendredi 28 octobre, et le jour suivant ne peuvent pas être interprétées comme étant une exacerbation de la violence électorale mais comme un cas de dérapage. C’est ce qu’a déclaré, lundi 31 octobre à Radio Okapi, le vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur, Adolphe Lumanu Bwana Sefu.
«Ces incidents nous permettent de renforcer les mesures de sécurité pour assurer la protection des uns et des autres, qu’ils soient de la majorité ou de l’opposition», a-t-il affirmé.
Selon Adolphe Lumanu, les incidents survenus à Mbuji-Mayi sont partis d’un coup de feu qu’un policier a tiré en l’air.
La balle a fauché une fille de 10 ans. Ce qui, d’après lui, a créé la panique au sein de la population.
Il a précisé que le policier auteur de cette bavure est aux arrêts.
«L’essentiel pour nous est de prendre les mesures qui s’imposent pour que cela ne se reproduise pas», a poursuivi le vice-Premier ministre.
Ces incidents ont causé des pertes en vies humaines, des blessés et plusieurs dégâts matériels.
La tension s’est apaisée après l’appel au calme lancé par plusieurs personnalités dont le président de la commission diocésaine justice et paix de Mbuji-Mayi.
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