Manifestations publiques : des ONG dénoncent le silence des autorités face à la répression

Un jeune manifestant fuit la charge de la police lors d'une marche des partisans de l’UDPS le 6/9/2011 à Kinshasa-Limeté. Radio Okapi/ Ph. John BompengoUn jeune manifestant fuit la charge de la police lors d’une marche des partisans de l’UDPS le 6/9/2011 à Kinshasa-Limeté. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Un jeune manifestant fuit la charge de la police lors d'une marche des partisans de l’UDPS le 6/9/2011 à Kinshasa-Limeté. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

La Voix des sans voix (VSV), L’oeuvre pour la santé et le développement (OSD) et les Amis de Nelson Mandela condamnent la répression brutale des manifestations publiques par la police et le silence des autorités face à ces violences. Elles ont invité les représentants de l’Etat et de la police  au dialogue lors d’ume conférence de presse qui s’est tenue mercredi 12 octobre à Kinshasa.

Le directeur exécutif de la VSV, Dolly Ibefo, a rappelé qu’à l’origine des manifestations, il y a le désir d’une véritable transparence dans le processus électoral.

Selon lui, c’est le comportement de la Ceni qui est  à l’origine des ces revendications.

Il a regretté par ailleurs que ces manifestations, pourtant autorisées par la constitution, soient si violemment réprimées. La  manifestation d’un parti de l’opposition, l’ UDPS, avait en effet fait une dizaine de blessés le jeudi 6 octobre à Kinshasa.

L’article 26 de la constitution stipule en effet que la liberté de manifestation est garantie. Toute manifestation sur les voies publiques ou en plein air, impose aux organisateurs d’informer par écrit l’autorité administrative compétente.

Le directeur de la VSV a aussi annoncé que les trois ONG  demandent à discuter avec les autorités afin de trouver les moyens à mettre en œuvre pour  éviter ces brutalités.

Dolly Ibefo a demandé à la police d’encadrer les manifestations pour éviter les débordements.

Lire aussi sur radiookapi.net :