L’Association africaine pour la défense des droits de l’homme (Asadho) soutient l’idée de la nécessité de l’audit du fichier électoral. Le but : garantir la transparence du processus électoral en RDC et assurer la crédibilité de ce processus. Jean-Claude Katende, président de cette ONG l’a souligné au cours d’une conférence de presse mardi 16 août à Kinshasa.
Il faut la transparence pour éviter des contestations éventuelles des résultats lors des prochaines élections, estime l’Asadho.
Dans un rapport intitulé «Pour un processus électoral transparent» et publié mardi à Kinshasa, l’Asadho épingle quelques irrégularités ayant émaillé l’opération de la révision du fichier électoral.
Jean-Claude Katende cite notamment « l’enrôlement des mineurs, les cas de personnes enrôlées plus d’une fois ».
«Je pense qu’il y a plusieurs intérêts qu’il faut sauvegarder, et le principal intérêt est la paix sociale. Nous voulons des élections apaisées. Il ne faut pas qu’on pense qu’il faut faire un passage en force. Il est important que le Parlement,la Cenientendent aussi la voix des autres parties prenantes à ce processus, si nous voulons vraiment un processus apaisé», a déclaré Jean-Claude Katende.
Pour l’Asadho, si le fichier électoral n’est pas audité, le processus électoral débouchera sur des contestations des résultats des urnes.
« S’il y a contestation, des dérapages pourront avoir lieu. Et nous devons lutter pour que les droits de l’homme soient protégés dans notre pays, que les élections soient apaisées et que les résultats soient acceptés par tout le monde», a conclu le président de l’Asadho.
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