Selon le HCR sous-délégation de Bukavu, la province du Sud-Kivu compte à ce jour 13 mille réfugiés rwandais et 7 mille réfugiés burundais. Seuls 2 mille réfugiés rwandais sont rentrés volontairement dans leur pays en 2010. Les autres se sont intégrés, mais l’enclavement de certains milieux constitue un obstacle à leur rapatriement. L’appui au programme Starec du gouvernement congolais permettra de résoudre cette difficulté, selon le HCR.
D’après cette agence des Nations Unies, la plupart de ces réfugiés n’expriment pas la volonté de retourner chez eux parce qu’ils se sont complètement intégrés en RDC.
Les uns sont intégrés à travers le mariage et les autres ont trouvé un emploi dans le pays d’asile, la RDC, où la plupart de ces réfugiés vivent depuis maintenant 17 ans.
Parmi les autres difficultés qui ralentissent le rapatriement volontaire des réfugiés rwandais et burundais encore présents au Sud-Kivu, le HCR évoque l’enclavement de certains milieux.
Le désenclavement de ces milieux, nécessite, selon lui, des moyens logistiques beaucoup plus importants.
Face à toutes ces difficultés, le HCR sous-bureau de Bukavu préconise la politique d’appui au programme Starec du gouvernement de la RDC.
Par ailleurs, le HCR note un très faible retour des réfugiés congolais vivant en Tanzanie.
Là aussi, le HCR compte sur la politique du gouvernement qui donne l’occasion à quelques réfugiés de venir s’imprégner des conditions de vie dans leur milieu d’origine à travers des visites organisées.