La formation des formateurs de la Police d’intervention rapide (Pir) sur la sécurisation du processus électoral en République démocratique du Congo (RDC) a débuté, mercredi 18 mai, au sein de la légion Pir à Kinshasa. Cette formation de quarante-cinq jours concerne cinq officiers formateurs et trente-huit officiers stagiaires.
Parmi les objectifs poursuivis, il y a notamment le maintien de l’ordre public pendant le processus électoral avec des moyens non létaux, c’est-à-dire de moyens non militaires.
L’ambassadeur de France en RDC, Pierre Jacquemot, a affirmé que cette session constitue la participation de son pays au processus démocratique au Congo:
«Le maintient de l’ordre public participe au processus démocratique. La sécurité au premier niveau relève de la police. Il est extrêmement important que la police utilise les moyens non létaux dans le respect de droit humains.»
Cette formation va améliorer les connaissances des éléments de la police en période électorale, a estimé le commandant de la légion Pir, le colonel Ngoy Sengelwa.
A la fin de la formation, les apprenants devraiennt former deux bataillons des policiers, soit mille policiers, à Maluku.
Les policiers congolais ont été formés par la France, avec l’appui de l’Union européenne (UE), à travers sa mission de police en RDC (Eupol), pour un coût global de 8 millions de dollars américains.
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