Selon le chargé de l’éducation à l’Unicef (Fonds des Nations unies pour l’enfance), les cours ont effectivement repris dans toutes les localités autrefois le théâtre des hostilités entre les insurgés du MLIA et les FARDC en 2009 et en 2010 dans le secteur de Dongo, en territoire de Kingu, district d Sud-Ubangi, dans la province de l’Equateur. C’est une mission d’évaluation de l’Unicef qui a fait le constat.
Les cours ont repris dans toutes les écoles du secteur de Dongo.
Mais un problème demeure: les élèves étudient dans des mauvaises conditions, parce que la plupart des bâtiments scolaires ont été détruits pendant les hostilités.
Voilà pourquoi l’Unicef et l’OIM (Organisation internationale des migrations) ainsi que l’ONG française «Première urgence» ont ciblé un certain nombre d’école du secteur de Dongo à réhabiliter, a laissé entendre Léon Kalolo, le chargé de l’éducation du Fonds des Nations unies pour l’enfance.
Dans les localités des Enyele, Monzaya, Motombi et Imese, notamment, de nouveaux bâtiments scolaires devront même être construits.
Parallèlement aux travaux de construction, a ajouté la même source, l’Unicef entend initier des projets d’activités génératrices des revenus dans ces écoles pour faire face aux frais de fonctionnement ainsi qu’aux frais scolaires des élèves.
Ces activités seront gérées par les parents d’élèves.
Démunis, ceux-ci avaient tout perdu tout pendant la guerre.
Le constat le plus amer que la mission d’évaluation de l’Unicef a fait à Dongo est le très faible taux de scolarisation des filles.
A l’école primaire Motombi par exemple, révèle Léon Kalolo, sur 300 élèves, on compte à peine 12 filles.